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Chirurgie plastique et esthétique et tabac

Novembre est le mois sans tabac. Un défi important pour les fumeurs qui souhaitent arrêter.
Profitons en pour faire le point sur le tabac si vous envisagez une intervention de chirurgie esthétique ou réparatrice.

Le tabagisme actif, même faible est responsable d’une augmentation importante des complications en chirurgie et en anesthésie. C’est particulièrement vrai en chirurgie esthétique pour plusieurs raisons :

Mois sans tabac
  • La chirurgie esthétique implique des cicatrices souvent longues et multiples, et un décollement de la peau, par exemple dans les abdominoplasties, les plasties mammaires ou les liftings cervico-faciaux.
  • Elle peut également être l’occasion d’utiliser un implant (prothèse mammaire, prothèse de mollet, génioplastie), ou de faire une greffe : lipofilling, greffe de peau, lambeau cutané. Le tabagisme, en diminuant l’apport d’oxygène dans les tissus et en vasoconstrictant (fermant) les petits vaisseaux de la peau appelés capillaires, ne permet plus à la peau fragilisée de se défendre et de cicatriser. Ainsi les complications se multiplient : infections, nécrose, désunion (ouverture de cicatrice).

Parallèlement les complications anesthésiques sont également augmentées : arrêt cardio-respiratoire, choc infectieux…

Le bénéfice sur la cicatrisation intervient après 1 mois d’arrêt total.

Pour toutes ces raisons il est demandé lors de la programmation d’une intervention de chirurgie esthétique ou reconstructrice un arrêt complet et total du tabac 1 mois et demi avant l’intervention et 1 mois après pour que la cicatrisation soit acquise.

Bien entendu le Docteur Obadia vous guidera sur les méthodes d’arrêt du tabac et vous conseillera afin d’organiser votre intervention par rapport à votre sevrage.

On sait également qu’un arrêt du tabac pendant 1 mois mène à un sevrage définitif 5 fois plus souvent. Alors c’est le moment : stop le tabac !